Conséquences sociétales

De manière générale, les personnes souffrant de dyscalculie se répartissent en deux groupes : certains admettent leurs difficultés, mais ont tendance à « éviter » les activités qui risquent de poser des problèmes, en les déléguant par exemple, tandis que d’autres essaient de dissimuler leur faiblesse. Le cas échéant, seules les personnes très proches sont au courant et soutiennent l’adulte concerné au besoin.

La dyscalculie d’une personne n’a pas nécessairement des répercussions graves sur son entourage si cette personne arrive à gérer sa situation avec succès. Toutefois, si elle souffre également de dyslexie, l’impact sur ses proches peut être plus significatif. Cette combinaison entraîne souvent un stress permanent et un comportement d’évitement des personnes concernées dans la vie courante, de sorte que les personnes de confiance très proches (enfants, parents, amis) sont également touchées. De plus, des conséquences financières ne sont pas à exclure, car les adultes concernés ne peuvent pas pleinement exploiter leur potentiel (de performance) dans la vie professionnelle et risquent de devoir accepter un travail précaire, avec, en corollaire, un risque plus élevé de pauvreté et de chômage, des situations qui concernent également leur entourage. En outre, la dyscalculie peut réduire l’estime de soi de la personne concernée, ce qui se traduit par un stress et une anxiété perceptibles pour des tiers.

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